Dans le cadre de l'Atlas de la Biodiversité Communale de la Vallée de l'Homme, en lien avec la Communauté de Communes et l'ensemble des acteurs qui interviennent sur ce projet, l'"Association Pour les Enfants du Pays de Beleyme" a été sollicitée pour écrire de petits textes qui présentent des espèces recensées sur notre commune.
Les espèces ont été choisies avec l'aide de naturalistes ayant réalisé les inventaires !
Le scarabée rhinocéros - Oryctes nasicornis
Doté d’une corne de rhinocéros pour gagner les cœurs de ses dames, le plus grand des coléoptères est repéré à Plazac ! Il s’agit du Scarabée Rhinocéros. L’ordre des Coléoptères comprend le plus grand nombre d’espèces différentes, jusqu’à 387 000 ! Le Museum National d'Histoire Naturelle affirme que cela revient à dire qu’« une espèce animale sur quatre dans le monde est un coléoptère ». Pourtant le scarabée rhinocéros est menacé d’extinction. Ils adorent les bois morts et le compost pour ses larves, des actions faciles à mettre en place finalement pour lui offrir un habitat !
Pie-grièche écorcheur - Lanius collurio
L’écorcheur est vu à Plazac ! Un passereau qui doit son nom à son bec un peu costaud mais surtout crochu! Le Pie-grièche écorcheur est reconnaissable à son manteau marron clair, sa tête grise et son grand trait noir qui se dessine sur ses yeux.
Torcol fourmilier - Jynx torquilla
De la famille des Pics, voici le Torcol fourmilier sur la commune de Plazac ! Un bel oiseau aussi atypique que son nom. Son plumage marbré de brun et de gris décoré de longues lignes le long de ses ailes le rend particulier. Seul son bec pointu et ses pattes caractéristiques des pics sont révélateurs de sa famille. C’est parce que sa tête est très souvent relevée vers le haut et qu’il la balance de gauche à droite de manière un peu désarticulée que le Torcol porte bien son nom. La composition de son nom, vous l’aurez compris, c’est parce qu’il mange des fourmis ! Il est ainsi myrmécophage.
Le Cuivré des marais - Lycaena dispar
Espèce protégée au niveau national, ce petit papillon orange vif, dont le dessous de l’aile postérieure est de couleur gris clair teinté de bleu est incontournable des zones humides. Repéré sur la commune de Plazac dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale, les entomologues vous présentent le Cuivré des marais ! Son statut de protection est dû à la disparition de son habitat, reflet des activités anthropiques. Le Cuivré des marais peut pondre deux (rarement trois) fois dans l’année. La chenille se nourrit des feuilles d’oseille sauvage (Rumex spp.) qui est la plante hôte de ce papillon. Étant donné que la chenille se nourrit d’oseille, le Cuivré des marais pondra sur cette plante. Ainsi, quand la chenille sortira de sa chrysalide, elle pourra se nourrir immédiatement. Une fois adulte, le Cuivré des marais butine de préférence les fleurs des menthes, de la salicaire, de l’eupatoire ou de la pulicaire. Il vole généralement de mai à juillet et d'août à mi-septembre. Alors, ouvrez les yeux si vous passez près d’une zone humide, vous le verrez peut-être !
Tristan (Aphantopus hyperantus)
Assez commun, difficile de rater le Tristan dans les prairies humides ou dans les sous-bois ! Les entomologues l’ont bien repéré à Plazac pour l’intégrer à l’Atlas de la Biodiversité Communale de la Vallée de l’Homme. Ce papillon brun foncé avec de nombreuses ocelles noires au cœur blanc, entouré de brun plus clair sur l’extérieur de ses ailes, est reconnaissable à son vol qui se caractérise par des petits sauts à proximité de l’herbe. Les ailes ouvertes, le Tristan a une envergure comprise entre 35 à 40 mm. Ses ailes sont sombres et entourées d’un contour blanc. Il est possible de le confondre avec le Myrtil mâle avec qui il vole souvent côte à côte. Vous pouvez alors vous munir d’un guide sur les papillons de Dordogne pour animer vos balades sur la commune !